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Les violences en cuisine

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Travailler dans le secteur de la restauration est un métier de passion, mais au fil du temps, les voix s’élèvent pour dénoncer les violences en cuisine.

 

Ce qui était pendant longtemps un secret de polichinelle commence à sortir des murs. 

En plus des rémunérations faibles, les violences en cuisine sont la cause de nombreux départs du secteur.

Déjà, il y a quelques années, le site atabula.com mettait en lumière les violences subies en cuisine. Parmi elles, un chef de partie qui brûlait un apprenti à trois reprises avec une cuillère chauffée à blanc au Pré Catelan, établissement du chef triplement étoilé Frédéric Anton. L’apprenti qui n’a pas porté plainte à tout de même décider de quitter l’établissement.

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Dans une longue enquête réalisée par Libération, les violences quotidiennes et les pressions subies par les travailleurs du secteur sont également dénoncées. On y découvre que dans les grands établissements, ce serait monnaie courante.

Un ancien employé du Georges V a témoigné : “En une année, la moitié des visages change. T’es payé une misère et on te parle comme un chien… Sur ma promo d’école, très peu de gens sont restés dans le milieu”, explique t-il à Libération.

Un autre travailleur du secteur raconte son quotidien : “Je leur ai dit que j’en pouvais plus. Ils m’ont dit que je craquais à la première difficulté. Ils te font sentir que si tu n’y arrives plus, c’est parce que t’es faible”.

Si une grande partie des violences subies en cuisine restent impunies, le cas d’une violence sur mineur par un chef pâtissier et un pâtissier du château de la Pioline ne l’a pas été. 

“Le gosse a été enfermé dans la chambre froide. On l’a utilisé comme serpillière pour nettoyer le plan de travail, on lui a mis des claques, on lui a dit qu’il était “pédé”. Les deux mis en cause n’ont pas contesté les faits, on nous a dit à la barre que ça se passe normalement comme ça, que c’était pour rigoler” explique l’avocate de la victime.

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Pour faire face à ce problème, plusieurs chefs se sont alliés au sein d’une association : Bondir.e. Son objectif : faire de la prévention au sein des écoles hôtelières, aider les entreprises à mettre en place de bonnes conditions de travail et enfin aider les victimes de violence.

Pour eux, trouver des solutions n’est pas impossible et fort heureusement, l’association n’est pas la seule à lutter contre les violences en cuisine. 

Dans un milieu dominé par les hommes, des employées ont quitté le secteur après avoir subi harcèlement et pression de la part de leurs collègues ou supérieurs. 

La page Instagram @jedisnonchef le démontre, le harcèlement peut avoir lieu derrière les fourneaux. Le compte recense témoignages, remarques sexistes, homophobes, gestes déplacés ou encore agressions dont les femmes, mais aussi les hommes, sont victimes dans le secteur. La page Instagram compte aujourd’hui près de 36 000 abonnés et recense plus de 200 témoignages.

 

Pour éviter les mauvaises surprises, la plateforme Likeo donne l'opportunité aux travailleurs de noter les établissements par lesquels ils sont passés. Avant d'intégrer un nouvel établissement, vous pouvez consulter ces avis et ainsi éviter de mauvaises surprises.

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