Pénurie de candidats, inflation, COVID-19… autant d’éléments qui sont venus bouleverser le marché de la restauration et de l’hôtellerie. Mais comment recruter aujourd'hui?
Les restaurateurs s’indignent, ils sont à bout de souffle. Entre l’après COVID-19, l’inflation et la difficulté à recruter du personnel, certains professionnels ne savent plus où donner de la tête et sont en perpétuelle recherche de solutions pour poursuivre leurs activités.
Mais pourquoi est-ce si dur de recruter aujourd’hui ?
Pour plusieurs raisons :
- Pénurie de candidats
Pendant le COVID, bons nombres de salariés se sont retrouvés au chômage ou au chômage partielle. L’occasion pour certains de faire le bilan sur leurs aspirations professionnelles. La sortie progressive de la crise sanitaire a engendré la reprise d’activité pour les professionnels de la restauration qui ont relancé leur recrutement. Mais nombreux sont les candidats qui ont choisi de prendre un virage à 90° sur le plan professionnel et qui ont décidé de changer de métier voir de domaines d’activité. Ce changement de mentalité mêlé à la recherche de candidats par les professionnels ont favorisé la pénurie, créant un déséquilibre entre l’offre et la demande. Le rapport de force entre les employeurs et les employés c’est inversé, causant aujourd’hui des difficultés à l’embauche pour ce secteur d’activité.
- Baisse de la motivation
La baisse de motivation se fait ressentir chez les candidats selon les restaurateurs. Toutefois, est-ce vraiment un problème de motivation ? Selon nos recherches, les métiers dit “contraignant” ou “peu flexible” sont de plus en plus fuis par les candidats. L’heure est désormais à la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelles. Les concessions se font rares pour les postulants qui recherchent de plus en plus des conditions de travail idéales.
- Augmentation des exigences
Pour rejoindre la baisse de motivation ci-dessus, l’augmentation des exigences frappe l’ensemble des entreprises. La recherche constante d’un meilleur salaire, de flexibilité au travail comme :
- des semaines de 4 jours
- des horaires souples
- 2 jours de repos consécutifs
Ces éléments sont fortement recherchés et considérés comme étant inhérent à leur recherche d’emploi. Pour les métiers de la restauration, la mise en place est plus compliqué. Toutefois, la semaine de 4 jours semblent pouvoir conforter les salariés. 76 % des salariés issus du secteur de l’hôtellerie-restauration souhaiteraient bénéficier d’une plus grande flexibilité dans l’organisation de leurs horaires de travail, avec la possibilité de les condenser sur une semaine de 4 jours (enquête « People at Work 2022 : l'étude Workforce View » d’ADP).
